Chaque année, le Black Friday déferle sur la France comme une tempête programmée : promotions agressives, achats compulsifs, montagnes de colis, retours massifs… et toujours plus de déchets.
En 2025, 78 % des Français prévoient de participer à cette frénésie commerciale, avec un budget moyen de 231 €. Une mécanique bien huilée, qui transforme nos besoins en “envies” et nos envies en déchets.
A Marseille, nous sommes de plus en plus nombreux à dire stop.
Stop au consumérisme qui épuise les ressources, exploite les travailleurs et étouffe notre planète sous les emballages.
Stop à l’idée que « acheter = exister ».
Consommer moins, c’est résister
Au-delà des chiffres, le Black Friday est devenu le symbole d’un modèle qui ne tient plus.
Livraisons express, retours gratuits, obsolescence programmée : tout pousse à acheter vite, souvent et sans réfléchir. Et pourtant, une autre réalité émerge : 20 % des Français cherchent des produits vraiment durables, 12 % privilégient le local, même pendant les promotions.
À Marseille, ce mouvement est déjà en marche. Il suffit de regarder autour de nous
Zero Waste Marseille : agir localement pour casser la logique du jetable
Face à l’urgence écologique, Zero Waste Marseille met en place des solutions concrètes et accessibles, loin des fausses promesses du “greenwashing”.
Le “Défi familles zéro déchet” : la preuve que tout peut changer
Pendant six mois, des familles marseillaises apprennent à réduire drastiquement leurs déchets, certaines sont passées de 111 kg à 67 kg par personne et par an.
Pas grâce à des gadgets “écolos”, mais grâce à des gestes simples : refuser, réduire, réutiliser, réparer, rendre à la terre.
Le guide Tarpin moins
Tarpin Moins c’est une véritable cartographie des alternatives : commerces engagés, solutions de compostage, lieux de réemploi, ateliers associatifs, initiatives citoyennes.
À Marseille, les bons choix existent déjà. Il faut juste les mettre en lumière.
Réparer, partager, lutter contre l’obsolescence
Le Repair Café Marseille en est l’exemple parfait : des citoyen·nes et bénévoles qui refusent la logique du “je jette et j’en rachète”.
Ici, on répare un grille-pain, on ouvre un ordinateur, on remet en marche un appareil que l’industrie aurait voulu remplacer.
Ce n’est pas seulement un geste écologique : c’est une réappropriation du savoir, une résistance au système qui transforme tout en consommable.
Green Friday : reprendre le pouvoir sur nos achats
Pendant que le Black Friday pousse à acheter ce dont on n’a pas besoin, le Green Friday invite à faire l’inverse :
- consommer moins
- soutenir les artisans locaux
- réparer plutôt que racheter
- refuser les promotions toxiques
- demander des comptes aux marques
C’est un acte politique, un refus collectif de se laisser dicter nos comportements par des algorithmes et des campagnes marketing.
Giving Tuesday : remettre la solidarité au centre
Le mardi qui suit le Black Friday (mardi 2 décembre cette année), place au Giving Tuesday, journée mondiale du don.
À Marseille, cela veut dire :
- aider une association comme Zero Waste Marseille -> par ici
- offrir son temps, ses compétences, son énergie
- faire un don pour soutenir les alternatives écologiques -> par ici
- participer à un atelier, une collecte, un projet solidaire
Parce qu’un euro donné pour un projet local a plus d’impact qu’un euro dépensé dans une promotion éclair.
À Marseille, on choisit un autre avenir
Le Black Friday n’est pas une fatalité.
C’est une construction marketing et comme toute construction, on peut décider de ne plus y participer.
Chez Zero Waste Marseille, nous faisons le choix de :
- consommer moins, mais mieux
- soutenir nos commerces et artisans
- réparer, partager, transmettre
- privilégier la solidarité au lieu de l’achat impulsif
- construire une ville plus juste, plus sobre, plus résiliente
Cette année, montrons que Marseille ne se laisse pas dicter son agenda par la surconsommation.
Moins d’achats, plus d’actions. Moins de déchets, plus de solidarité.
Lucia, bénévole de Zero Waste Marseille





